Scarlett & Quatre

Je masque ma colère et ma peine par de la bonne humeur. Au fond, je suis encore une petite fille effrayé mais je me ferais marcher sur les pieds si on voyait ce côté de ma personnalité. Alors, je souris pour montrer au monde extérieur que je ne suis pas faible ni vulnérable. Je ne suis pas parfaite, j’ai fait de nombreuses erreurs et pourtant, je n’ai pas forcément voulu mon pouvoir. C’est peut-être égoïste de ma part, car si je serais une fille normale, je n’aurais jamais rencontré ma moitié, Quatre. D’ailleurs, s’il n’avait pas été là, j’aurais mis fin à mon monde depuis longtemps mais je ne peux me résoudre d’abandonner en le tuant aussi. Je lui en devais beaucoup, c’est grâce à lui que je suis devenue forte. Bref, j’étais jeune lorsque j’ai découvert mon pouvoir : la pyrokinésie, le contrôle de feu. J’avais à peine huit ans et suivi d’un coup de colère, mon pouvoir, ayant implosé, avait provoqué un incendie. Je suis la seule à m’être échappé de la maison, mais pas mes parents. C’est à cause de moi s’ils se morts, et jamais je ne pourrais me le pardonner. Après cet épisode, j’avais été placé dans un foyer d’accueil en attendant qu’une famille veuille bien de moi. Les années passaient mais toujours rien, j’avais pris l’habitude de me promener dans une forêt non loin de l’orphelinat. D’accord, c’était contre le règlement mais il me fallait une heure de détente. Je n’avais pas vraiment d’amis, là-bas c’était la loi du plus fort et je n’en ai jamais fait partie, parce que j’avais peur de faire revenir des flammes au bout de mes doigts. J’avais peur de tuer quelqu’un d’autre. Donc, c’est dans cette forêt que j’ai rencontré mon Daemon, à l’allure d’une chauvesouris noire. Nous avions établis un lien unique à mesure que le temps passait, et je les moi-même surnommé Quatre. Nous ne nous séparions jamais, au risque de ressentir cette horrible sensation d’étouffement lorsque j’étais trop loin de lui, alors il restait caché dans mon sac dans les lieux du foyer d’accueil. Quatre m’avait appris à me défendre au niveau des plus forts, il pensait que je me faisais trop marcher sur les pieds, et qu’il fallait que j’apprenne à être une meneuse. Par ma grande surprise, j’avais gagné le respect de tous. Oui, j’étais très surprise car contrairement à eux, j’étais petite et semblais fragile. Je n’avais pas de muscles, ni de force mais je m’étais forgée un caractère fort. La culpabilité qui m’emprisonner le cœur, je ne souhaitais pas le faire paraitre par crainte que je redevienne le souffre-douleur des autres, alors je m’étais établie une autre personnalité, celle joyeuse et bornée. Maintenant que j’y pense, mon nom fait bien profit de mon pouvoir. Scarlett signifie rouge, et le feu est rouge. Par envie, je m’étais teinte les cheveux en rouge vifs. Ca été le début de mon nouveau style : emo. J’avais de plus en plus de mal à contrôler mon pouvoir, et donc, l’orphelinat s’en rendit compte lorsque j’avais seize ans. Le directeur qui m’appréciait tant, m’envoya dans cette école spéciale où je pourrais être moi-même